Quelques années plus tard, ce petit groupe de baileyi s'est bien développé et recouvre intégralement le support :

 

Présentation de l'espèce :

          Ce Tillandsia est relativement connu du grand public. On le retrouve en Amérique centrale, et plus particulièrement dans une zone allant du sud des USA au Nicaragua en passant par le Mexique, l'Honduras, le Salvador et le Guatemala. Il pousse à des altitudes variées mais pouvant atteindre 2500 mètres.

          T. baileyi n'est pas considéré par tous les auteurs comme étant myrmécophile, mais j'ai déjà vu de nombreux insectes différents nichés dans les pseudobulbes de cette espèce.

Note : les plantes vendues sous ce nom sont parfois (souvent) des T. pseudobaileyi.

 

Description botanique de l'espèce :

Plante : moyenne (25 à 35 cm). Espèce épiphyte ou saxicole.

Feuilles : peu nombreuses, longues, souples, relativement fines au niveau du limbe qui est marqué de lignes longitudinales. Gaines plus larges, formant de petites cavités et donnant à la plante un aspect "bulbeux" (présence d'un pseudobulbe).

Epiderme : écailles nombreuses, disposées sur toute la surface de la plante et lui donnant un aspect argenté.

Inflorescence : simple ou plus rarement composée de quelques petits épis. Les bractées de la tige florifère ressemblent à des petites feuilles. Les bractées primaires (s'il y en a), sont vertes. Les bractées florales sont imbriquées, rosâtres, peu écailleuses, avec l'apex membraneux.

 

 

Fleurs : presque sessiles, tubulaires, longues de 3 cm, de couleur mauve à mauve pâle. Les étamines et le pistil sont exserts. Absence d'odeurs.

 

 

Néophyte ? Consultez cette partie dédiée à la description botanique des fleurs de Tillandsia, cela vous aidera !

 

Paramètres de culture de l'espèce :

(Rappel : ces données sont toujours à adapter à vos propres conditions de culture !)

 

          Cette espèce se cultive facilement si elle reçoit beaucoup de lumière (comme la plupart des espèces "blanches" (suivre ce lien pour la classification des Tillandsia). Espèce assez sensible aux attaques de parasites (cochenilles farineuses surtout).

 

Disposition : en suspension (sans aucun support), en épiphyte (sur un bout de bois par exemple, comme expliqué dans cet article) ou en lithophyte (sur un support minéral). Placez la plante très près d'une fenêtre à l'intérieur l'hiver et de préférence dehors à mi-ombre ou en situation ensoleillée l'été.

Luminosité : cette espèce nécessite beaucoup de lumière. Malgré cela, elle supporte bien la culture en intérieur l'hiver.

Température : rentrez-la assez tôt à l'automne si vous la cultivez dehors, de manière à ne pas lui faire affronter des températures nocturnes inférieures à 4 ou 5°C, surtout si elle est humide. Cela dit, mes plantes ont déjà affronté des températures proches de 0°C (à l'abri et sèches) pendant quelques heures sans dommages.

Hygrométrie : modérée à faible.

Aération : comme pour tous les Tillandsia, une bonne aération est requise, la plante doit sécher rapidement (en moins d’une heure).

Arrosages : 2 fois par semaine l’été, 1 fois par semaine l’hiver. A adapter en fonction de la luminosité et de l’humidité ambiante. Evidemment lorsqu’il pleut et si vous la cultivez dehors, cela compte comme un arrosage.

Engrais : à doses modérées. 1 à 2 fois par mois l’été et 1 fois par mois maximum l’hiver.
 

Néophyte ? Consultez cette page dédiée aux bases de la culture des Tillandsia, elle devrait vous intéresser !

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