Tillandsia paleacea ssp. apurimacensis (cliquez pour agrandir)

Présentation de la sous-espèce :

          Cette sous-espèce de T. paleacea est originaire de Apurimac, au Pérou. On la retrouve à des altitudes comprises entre 2300 et 2500 mètres. Elle peut facilement être confondue avec T. streptocarpa mais s’en distingue par ses feuilles beaucoup plus petites (12 cm contre 40-50 cm pour T. streptocarpa) et l’absence d’odeur (alors que T. streptocarpa est très odorant).

Note : il y a encore peu, ce taxon n’était pas considéré comme une sous-espèce mais une variété de T. paleacea. On peut donc retrouver ce taxon sous le nom T. paleacea var. apurimacensis.

 

Description botanique de la sous-espèce :

Plante : épiphyte ou saxicolecaulescente, de taille moyenne (jusqu’à 15 cm), avec un système racinaire bien développé.

Feuilles : nombreuses, polystiques, souples, avec des bords enroulés conférant aux feuilles une section circulaire. Les limbes sont souvent plus larges que chez T. paleacea.

Epiderme  : écailles grandes et très nombreuses sur toute la longueur de la feuille et de la gaine donnant à la plante un aspect velouté blanchâtre/verdâtre.

Inflorescence : simple, avec un pédoncule de plus de 10 cm. Les bractées de la tige florifère sont fines et très écailleuses, surtout sur la face inférieure. Les bractées florales sont très écailleuses, nervées près de l’apex et ressemblent à de la paille.

 

Tillandsia paleacea ssp. apurimacensis inflorescence (cliquez pour agrandir)

 

Fleurs : presque sessiles (le pédicelle ne mesure qu’un à deux milimètres), assez petites (un centimètre de large), non tubulaires. Les pétales sont violets (parfois bleutés) avec une base blanche. Les étamines et le pistil sont inclus. Curieusement et contrairement à T. paleacea, les fleurs ne sont pas odorantes.

 

Tillandsia paleacea ssp. apurimacensis fleur (cliquez pour agrandir)

 

Néophyte ? Consultez cette partie dédiée à la description botanique des fleurs de Tillandsia, cela vous aidera !

 

Paramètres de culture de la sous-espèce :

(Rappel : ces données sont toujours à adapter à vos propres conditions de culture !)

 

          Cette sous-espèce ne m’a jamais posé véritablement de problèmes et pousse aussi bien dehors l’été qu’à l’intérieur en terrarium ou près d’une fenêtre l’hiver. Cela dit, je trouve qu’elle est plus résistante aux températures fraîches mais moins résistante à la sécheresse que T. paleacea.

 

Disposition : en suspension (sans aucun support), en épiphyte (sur un bout de bois par exemple, comme expliqué dans cet article) ou en lithophyte (sur un support minéral). Placez la plante très près d’une fenêtre à l’intérieur l’hiver et de préférence dehors l’été en situation très lumineuse, voire ensoleillée.

Luminosité : cette sous-espèce nécessite une bonne luminosité et apprécie le plein soleil (évitez l’après-midi l’été si la plante est jeune ou n’a pas été habituée).

Température : rentrez-la assez tôt à l’automne si vous la cultivez dehors, de manière à ne pas lui faire affronter des températures nocturnes inférieures à 2°C, surtout si elle est humide. Cela dit, mes plantes ont déjà affronté des températures proches de 0°C (à l’abri et sèches) pendant quelques heures sans dommages.

Hygrométrie : modérée.

Aération : comme pour tous les Tillandsia, une bonne aération est requise, la plante doit sécher rapidement (en moins d’une heure).

Arrosages : 2 à 3 fois par semaine l’été, 1 à 2 fois par semaine l’hiver. A adapter en fonction de la luminosité et de l’humidité ambiante. Evidemment lorsqu’il pleut et si vous la cultivez dehors, cela compte comme un arrosage.

Engrais : à doses modérées. 1 à 2 fois par mois l’été et 1 fois par mois maximum l’hiver.
 

Néophyte ? Consultez cette page dédiée aux bases de la culture des Tillandsia, elle devrait vous intéresser !

Retour à l’accueil