Archives : Phalaenopsis


         Vous vous souvenez peut-être du Phalaenopsis mariae que j'avais acheté il y a quelques semaines. Après un rempotage de routine et placé en terrarium, il a rapidement développé racines, feuilles et même une hampe ! Il semblerait qu'il se soit bien adapté 😉 . Voici une photo en gros plan où l'on voit que ça pousse de tous les côtés :

 

          Il ne me reste plus qu'à patienter encore quelques semaines. Vous serez les premiers informés dès l'ouverture de la première fleur, A bientôt 😉

 

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          Suite à de nombreuses demandes, je vais vous faire découvrir, au fil d'articles, les différentes parties de mes collections. Pour commencer, l'un des mes terrariums (le plus grand) qui est le plus riche en espèces et qui me sert pour la culture de la plupart de mes Phalaenopsis botaniques et pour une partie de mes Tillandsia les plus fragiles ou rares. Vous trouverez ici quelques données principales pour vous en faire une idée. En ce qui concerne sa réalisation, je vous invite à consulter ce tutoriel qui vous montrera, pas à pas, comment j'ai procédé.

 

 

Note : pour les besoins de la photo, j'ai enlevé les vitres et déplacé quelques Tillandsia devant pour qu'on puisse voir un peu plus le fond.

Voici quelques données techniques :

  • Dimension : 100 x 50 x 55.
  • Lumière : 3 néons horticoles/d'aquarium dont deux tubes T5 39 W (4 000 K et 6 500 K) et un T8 30 W (4 000 K) avec réflecteurs + 2 néons horticoles 36 W (4 000 K) avec réflecteurs situés à côté du terrarium pour mes Stapelia, Hoya, Huernia et mes Astrophytum (et oui, je ne cultive pas que des Phalaenopsis et des Tillandsia !) mais qui éclairent quand même à l'intérieur du terrarium (un des réflecteurs a été orienté pour cela), surtout près des vitres. Ces tubes sont allumés entre 12 et 14 heures par jour suivant la saison. Si vous voulez en savoir plus sur les systèmes d'éclairages horticoles, je vous invite vivement à lire cet article qui devrait beaucoup vous intéresser.
  • Humidité : une cascade et un brumisateur ultrasonique (membrane céramique) reliés à un programmateur. En plus, je suis un maniaque du vapo 🙂 . Ce terrarium est conçu pour être "immergé" sur quelques centimètres sous les pots (sans que l'eau ne les touche bien sûr) afin de maintenir une humidité plus stable, l'hiver notamment. Il m'est possible de tout "allumer" quand il fait trop chaud ou trop sec et de plonger le terrarium dans une brume dense et épaisse, qui rafraîchit rapidement le tout et augmente l'hygrométrie jusqu'à 100% si besoin (ce qui plaît beaucoup à mes Tillandsia). Voilà ce que ça donne quand tout est à fond :

 

 

 

  • Aération : le terrarium étant à l'origine conçu pour des reptiles, il dispose de 2 grilles (une devant en bas, l'autre au fond en haut) de la longueur du terrarium. De plus, un ventilateur (celui de mon fogger) permet un circuit d'air plus "horizontal".
  • Température : traceur industriel autorégulant sous le substrat. Il ne fonctionne quasiment jamais car il fait chaud dans mon appartement, mais on ne sait jamais 😉 .

 

          Concernant les espèces à l'intérieur de ce terrarium, je ne vais pas toutes les lister mais voici quelques chiffres pour vous donner une idée :

  • 23 espèces de Tillandsia (généralement les espèces très rares, fragiles et/ou petites ainsi que celles ayant besoin d'une petite cure tropicale ^^).
  • 27 espèces de Phalaenopsis botaniques + 1 hybride + 1 Dtps " Purple Martin 'KS' ".
  • 1 dendrobium victoria reginae.
  • 1 renanthera monachica.
  • Quelques petites mousses et fougères (apparues spontanément) dans les parties les plus sombres du terrarium. Elles colonisent des zones trop sombres pour mes belles, donc je les laisse tranquille.

 

          Parmi toutes ces plantes, seule une petite quinzaine sont en contact avec le sol, c'est dire si je me suis amusé à en mettre partout sur les parois verticales (et même sur la vitre du dessus) ! Cette densité très (trop) importante donne un aspect vraiment luxuriant à l'installation mais je ne le conseille qu'aux personnes expérimentées. En effet l'entretien est vraiment difficile, à cause de toutes les plantes présentes. Il est nécessaire de tout sortir régulièrement (je le fais à chaque arrosage soit tous les 8 à 10 jours) afin de tout vérifier : état sanitaire des plantes, nettoyage de la pompe, des vitres… En effet la moindre attaque de parasites pourrait contaminer les 3/4 de ma collection en quelques semaines puisque toutes les plantes se touchent, il me faut donc être très prudent. A noter que chaque plante est disposée de manière précise, tant au niveau de l'endroit où je mets le pot que par son orientation (à cause des feuilles) dans le terrarium, sans quoi il m'est impossible de tout rentrer (ou de fermer les vitres). Opération délicate donc, qui me prend quelques heures à chaque fois, surtout quand il y a des hampes de partout et qu'elles sont grandes (par exemple celle de mon P. sanderiana qui approche le mètre, suivez ce lien pour voir l'article).

 

          Cela dit, la densité de plantes offre également un avantage, comme l'hygrométrie qui reste assez élevée même sans vaporisation ou mise en route manuelle du brumisateur. De plus, et pour une raison qui m'échappe encore, les plantes ont l'air de se plaire ainsi. En effet chaque tentative de déplacement d'un Phalaenopsis vers un autre terrarium (dont les paramètres de culture sont quasiment identiques) s'est soldée par un relatif échec. A croire qu'elles aiment pousser dans ces conditions de densité (ou peut-être s'y sont-elles simplement adaptées).

          Seuls les Tillandsia s'accommodent d'à peu près tous les types de mes terrariums même si encore une fois c'est dans celui-ci qu'ils poussent le mieux. D'ailleurs, j'ai retiré il y a peu de temps quelques plantes (les grands Phalaenopsis qui sont maintenant en bas de mon cadre géant) pour pouvoir y mettre plus de Tillandsia. Voici un petit zoom sur la partie dédiée aux Tillandsia fragiles, rares ou en convalescence :

 

 

         Je me sers aussi de cette zone comme d'une nurserie pour les semis, même si certaines zones de mon cadre géant, très humides, semblent faire également l'affaire. Cette zone occupe seulement un quart du terrarium, mais tout est réuni pour que la croissance de mes petites soit maximale. Elle est située juste au dessus de la cascade et à côté d'une sortie du brumisateur. Mes plantes profitent donc à la fois d'une hygrométrie et d'une aération irréprochable. Pour compléter cela, des systèmes d'accroches permettent de suspendre les plantes à quelques centimètre seulement des néons, pour celles qui ont vraiment besoin d'une cure intense de lumière. Le tout étant en plus facilement modulable en termes d'intervalle ou de durée de brumisation et/ou d'éclairage. Cette zone est très efficace et j'ai vu bon nombre de plantes/plantules parfois moribondes ressusciter en quelques semaines seulement.  

 

Note aux détenteurs de terrariums/paludariums avec des animaux
 
         Bien que n'ayant pas eu énormément de reptiles/amphibiens chez moi, je sais combien il est parfois délicat avec certaines espèces animales d'incorporer dans vos installations des végétaux, et ce pour diverses raisons :
 
  1. Problème de toxicité.
  2. Il est parfois difficile de les maintenir.
  3. Vos animaux les détruisent.
  4. Vos terrariums deviennent plus difficiles à nettoyer car trop chargés.
  5. Rejet de CO2 la nuit, ce qui peut être nuisible si vous chargez votre terrarium avec beaucoup de plantes.
  6. Et surtout les problèmes sanitaires récurrents qui découlent de l'ajout de terre/terreau ou autres substrats organiques humides dans vos terrariums. En effet cela peut poser des problèmes de parasites, d'eau stagnante…

 

           Pour ceux qui me connaissent, vous savez que ma spécialité n'est pas les reptiles, mais les plantes épiphytes et surtout les Tillandsia et les Phalaenopsis. Mais quel est le rapport entre vos terrariums habités et les plantes épiphytes ? Et bien tout simplement les plantes épiphytes poussent sur d'autres plantes dans la nature, et non dans la terre. Il est donc tout à fait possible de végétaliser un terrarium avec ces plantes sans y rajouter de terre. Reprenons les problèmes cités précédemment avec les plantes classiques et voyons ce que cela donne avec des épiphytes (cela est surtout vrai pour les Tillandsia) :

 
  1. Les Tillandsia et les Phalaenopsis ne sont pas toxiques (ça, c'est fait).
  2. Il existe des centaines d'espèces différentes de Tillandsia, il y en a forcément des dizaines qui ont des exigences écologiques proches des conditions à l'intérieur de vos terrariums, qu'ils soient humides, sombres, lumineux ou secs.
  3. Parmi les différentes espèces de Tillandsia possibles pour vos terrariums, il y en a de toutes les formes (bulbeuses, droites, rosettes, souples, rigides, grosses ou très petites feuilles…) et de toutes les tailles (de quelques centimètres à plus d'un mètre…) et donc plus ou moins fragiles.
  4. Rien de plus simple que de sortir vos Tillandsia du terrarium (puisqu'elles sont simplement accrochées) pour nettoyer. Pas de problème de terre qui se renverse ou autre.
  5. Les Tillandsia ont un métabolisme CAM. Loin de moi l'idée de vous faire un cours de biochimie, retenez simplement que contrairement aux "plantes de chez nous", les plantes CAM absorbent le CO2 la nuit.
  6. En ce qui concerne les problèmes sanitaires liés à la terre, je pense que vous avez compris…il n'y en a pas besoin ! Et pour preuve, le terrarium présenté ci-dessus ne contient pas de terre et pourtant des dizaines de plantes y vivent.
 
          En plus de cela, les amateurs de Dendrobates (ces petites grenouilles toxiques aimant vivre au coeur des rosettes de certaines Broméliacées) trouveront aussi leur compte chez les Tillandsia. En effet certaines espèces possèdent des rosettes étanches (suivre ce lien pour la classification des Tillandsia) contenant un peu d'eau et pouvant donc certainement abriter ces animaux (par exemple T. dyeriana, T. leiboldiana, T. secunda, T. hamaleana, T. flabellata…). Tout ça pour dire que si vous élevez des animaux en terrarium ou paludarium et que vous êtes séduits par l'aspect esthétique de mes réalisations, les deux ne sont pas incompatibles loin de là… à méditer lors de la réalisation de votre structure…
 

          Voilà pour ce petit tour d'horizon d'une partie de mes collections, en espérant que cela vous plaira. Si vous avez des remarques ou des questions n'hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire. A bientôt :)

 

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          C'est 94 jours après l'apparition de la hampe que mon Phalaenopsis sanderiana déploie sa première fleur. Il faut dire que cette plante, que je possède depuis des années n'avait jamais réussi à fleurir… Non pas qu'elle ne voulait pas, mais sa taille imposante et surtout la longueur de la hampe était incompatible avec la taille de mon terrarium qui fait 1m de long tout de même (pour voir la hampe naissante et l'histoire un peu plus détaillée de mes mésaventures, lisez cet article). L'autre problème étant qu'elle ne se plaît guère hors du terrarium, à cause du manque d'humidité je pense. J'ai donc été confronté à de nombreuses reprises à des difficultés de gestion d'espace mais cette année j'avais décidé de tout faire (y compris sacrifier la floraison d'autres plantes si besoin) pour enfin voir la fleur tant attendue de mon sanderiana. Et c'est chose faite et c'est pourquoi je partage avec vous ce moment presque émouvant tant il m'aura fallu de temps et de précautions pour y arriver. Mais je ne suis pas déçu loin de là, notamment par la couleur soutenue du rose, bien plus soutenue que ce que je m'attendais à voir. De plus, je me réjouis d'avance des autres fleurs (une dizaine pour l'instant) qui ne devraient pas tarder à s'ouvrir.

 

 

         Comment j'ai fait cette année ? c'est simple j'ai dirigé la hampe un peu comme pour les branches d'un bonzaï avec des tuteurs accrochés un peu partout dans le terrarium et du fil de fer pour la faire partir à 90° une fois au bout du terrarium et surtout pour qu'elle ne s'approche pas trop près des néons. Il m'a fallu de plus éviter que la hampe ne s'écrase sur d'autres plantes, en la faisant passer tantôt dessus, tantôt dessous les feuilles de mes autres plantes. Tout cela a conduit à la formation d'une hampe à l'allure sinusoïdale, pas très esthétique mais bon… je n'ai pas eu le choix. Le problème étant lors des arrosages, en effet je sors toutes les plantes de mes terrariums pour inspection à chaque arrosage, et il m'a fallu beaucoup de dextérité pour la sortir régulièrement sans abîmer la hampe qui approche le mètre de long (difficile si l'on considère que l'ouverture latérale du terrarium fait un peu plus de 50cm de large…) :

 

 

         Bien sûr, l'histoire ne s'arrête pas là puisque la hampe continue de grandir et il va me falloir être encore plus prudent pour ne pas abîmer les fleurs mais bon, quand on aime on ne compte pas 😉

         La suite très bientôt !

 

Note : vous trouverez ici la fiche botanique de cette espèce.

 

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          Vous avez peut-être déjà lu l'article traitant de la mise en herbier des fleurs de Phalaenopsis (si ne n'est pas fait et que cela vous intéresse, suivez ce lien). Vous avez sans doute remarqué que je me suis bien gardé de dire quelles espèces j'avais utilisé pour l'exemple et notamment sur la dernière photo où l'on voit quelques fleurs parmi celles que j'ai déjà fait sécher. Sauriez-vous retrouvez ces espèces ?

          Voilà la photo (cliquez pour agrandir encore plus, attention le fichier pèse 650K) :

 

 

Petites précisions :

  • toutes ces fleurs sont des Phalaenopsis
  • une espèce est représentée 2 fois
  • il y a un hybride, celui utilisé dans l'article sur la mise en herbier ( Phalaenopsis x Joy Auckland beauty)

Bon jeu 😉

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