Catégorie : Culture


         La germination des graines de Tillandsia est délicate car elles sont très petites et demandent une certaine gestion de l’humidité et de l’aération. Les semis ne tolèrent que de courtes périodes sans arrosage. Il faut donc arroser tous les jours ou presque (cela ne veut pas dire que le support doit rester mouillé en permanence !). De plus, les graines, bien que nombreuses, sont très légères et s’envolent facilement grâce à leurs aigrettes. Pour résoudre ces 2 problèmes (avec peu de matériel), j’ai décidé de fabriquer un petit cadre enveloppé dans de larges bandes de nylon pour les y « fixer » et pour pouvoir les arroser facilement, tout en maintenant un certain niveau d’hygrométrie et d’aération. Voilà ce que cela donne avec les graines en place (j’ai utilisé cette technique sur 8 capsules de T. lepidosepala que j’ai pris soin de laisser mûrir tranquillement en terrarium, soit un peu moins de 1000 graines) :

 

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         J’ai acquis de nombreux spécimens de cette espèce au cours de ces dernières années, voici les 2 formes les plus courantes :

 

Tillandsia stricta Hard leaf form (cliquez pour agrandir)

 

Tillandsia stricta Soft leaf form (cliquez pour agrandir)

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      Après quelques semaines à me demander si c'était un bourgeon floral ou un keiki, la réponse est sans appel : un keiki ! ça fait toujours plaisir, surtout sur cette espèce que j'apprécie particulièrement. En plus le pied mère émet de nouvelles hampes ou reprend la croissance d'anciennes. Voici quelques photos pour illustrer cela :

 

       Je ne manquerai pas de vous donner dans quelques temps des nouvelles du petit qui me fait déjà sa première ébauche racinaire.

A bientôt 😉

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        J'ai eu quelques problèmes cet été, notamment à cause de la chaleur. En effet c'est le premier été depuis que j'ai installé le système de brumisation, et chaleur + humidité ne font pas toujours bon ménage… Heureusement pas de grosse casse mais quelques signes de faiblesse, surtout pour mon P. equestris "wanchiao blue" dont le coeur a été attaqué. Mais quelques jours à peine après l'accident, un bourgeon (que j'ai pris au début pour un départ de hampe) s'est rapidement révélé être un rejet. Bonne nouvelle donc, d'autant plus qu'il grandit vite. Le voici au bout de quelques semaines : 

       Ce phénomène de reproduction végétative (ou asexuée), bien que assez fréquent en cas de "mort" du coeur de la plante, est toujours aussi surprenant à observer sur des orchidées monopodiales comme les Phalaenopsis. Il ne me reste plus qu'à attendre qu'il devienne aussi grand que le pied mère…

A bientôt 🙂

 

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